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Accouchement à domicile ou en maison de naissance : tout savoir avant de se lancer dans l’aventure

Envie d’un accouchement plus naturel et moins médicalisé, être pleinement actrice de son accouchement ou encore un mauvais souvenir d’un accouchement précédent sont autant de raisons qui poussent de plus en plus de femmes à vouloir donner naissance hors des murs de l’hôpital. Si en Suisse l’accouchement à domicile ou en maison de naissance reste minoritaire, il est néanmoins de plus en plus pratiqué. Vous envisagez de faire ce choix pour donner naissance à votre enfant ? Vous aimeriez en connaître les avantages et savoir si cette pratique comporte plus de risques ? Nous faisons le point dans cet article !


Un peu d’histoire pour commencer

Tout d’abord, il est important de savoir qu’en Suisse, il est tout à fait possible et légal d’accoucher à domicile ou en maison de naissance.

Rappelons que, dans l’histoire de l’humanité, les femmes ont toujours enfanté à l’aide d’autres femmes et sages-femmes, dans l’intimité de leur foyer. À partir de 1600, des hommes accoucheurs ont commencé à se former à l’obstétrique et à intervenir dans les cas où l’accouchement présentait des complications.

Ce n’est qu’à partir des années 1950, avec l’avancée de la médecine, que de plus en plus de couples ont pris l’habitude de se rendre à l’hôpital pour accoucher. Ceci a eu pour conséquence que les femmes n’avaient plus le choix de leur position d’accouchement, étaient éloignées du cocon familial et ont peu à peu perdu confiance en leurs corps et en leur capacité à enfanter.

Comprendre le déroulement physique d’un accouchement

Pour faire un choix éclairé, il est essentiel de comprendre comment se déroule une naissance. Lors de l’accouchement, des hormones telles que l’ocytocine, les endorphines ou encore l’adrénaline vont être sécrétées par la maman et rythmer le processus, afin que tout se passe de manière naturelle.

Dans son livre « Le bébé est un mammifère », Michel Odent, gynécologue et obstétricien, explique comment ces hormones ont un rôle primordial pendant l’accouchement pour que celui-ci se déroule de manière physiologique. Ces hormones sont sécrétées par des structures primitives du cerveau, que nous partageons avec tous les mammifères, le cerveau « reptilien ».

Le néocortex est, au contraire, la partie du cerveau qui nous permet de réfléchir, d’apprendre ou encore de prendre des décisions. Durant l’accouchement, pour permettre à la maman de se mettre « dans sa bulle », le néocortex ne doit pas être stimulé, sous peine de perturber le processus hormonal.

L’ocytocine 

Appelée aussi « hormone de l’amour », l’ocytocine joue un rôle principal durant l’accouchement en déclenchant et régulant les contractions utérines. Or, la sécrétion de l’ocytocine peut être facilement altérée par des facteurs extérieurs. Un environnement inconnu, des bruits divers, des interventions médicales ou simplement le fait de se sentir observée, peuvent inhiber la libération d’ocytocine et arrêter les contractions pendant le travail.

Une salle de naissance trop illuminée peut entraîner une surstimulation sensorielle et maintenir le cerveau en état d’alerte, ce qui empêche le corps et l’esprit de se détendre. A contrario, l’environnement calme du domicile ou de la maison de naissance, est très favorable à la sécrétion d’ocytocine.

 Les endorphines

Les endorphines sont indispensables lors d’un accouchement physiologique. Sécrétées comme une réponse à la douleur, elles ont des propriétés qui s’apparentent à celles des opiacés, et ont un effet apaisant et antalgique.

Les catécholamines

L’adrénaline et la noradrénaline, quant à elles, sont très importantes dans les dernières étapes de l’accouchement, provoquant un regain d’énergie pour la phase d’expulsion. Si elles sont libérées en trop grande quantité trop tôt, elles peuvent également ralentir le travail. Ceci peut se produire comme une réponse au stress. Ne serait-ce que le stress de se faire examiner par des inconnus ou de s’entendre dire que le travail ne progresse pas assez vite.

L’accouchement nécessite donc un subtil équilibre de ces hormones. La femme qui vient mettre son enfant au monde, a donc besoin d’intimité, de chaleur, d’obscurité, de calme, d’être libre de ses mouvements, de pouvoir se centrer et se replier sur elle-même pour que ces sécrétions hormonales se réalisent au mieux.

Avantages d’un accouchement à domicile ou en maison de naissance

Le rôle du co-parent

Dans les accouchements en maison de naissance ou à domicile, le rôle du co-parent est crucial et actif. Il apporte un véritable soutien et prend une place centrale, la sage-femme reste discrète et intervient seulement lorsque cela est nécessaire. Vous pourrez compter sur votre partenaire, tant physiquement, qu’émotionnellement.

Nous vous recommandons vivement que votre conjoint participe avec vous aux cours de préparation à la naissance. Ainsi, il comprendra mieux le processus et sera mieux préparé à vous accompagner le jour J. Massages, encouragements, rappel des techniques de respiration… Son rôle est essentiel pour vous offrir un soutien constant et réconfortant tout au long de l’accouchement.

Le co-parent participe également aux premiers soins apportés au bébé, créant dès les premiers instants une relation privilégiée avec lui et une dynamique familiale de coopération.

Diminution du stress

Comme nous l’avons vu précédemment, un des facteurs clés pour qu’un accouchement puisse se dérouler de manière physiologique, est la libération d’hormones. Or, pour cela, le stress est contreproductif. 

En faisant le choix d’un accouchement à domicile ou en maison de naissance, votre niveau de stress est moindre. Ceci s’explique par plusieurs raisons :

La lumière de la pièce est douce et tamisée, vous n’avez pas de bruits d’appareils, ni un monitoring branché en permanence

L’environnement est connu et familier, vous pouvez vous sentir plus facilement en confiance. Dans cet environnement choisi, vous êtes libre de mettre en place des détails qui vous aident à vous détendre, comme des bougies ou une musique sélectionnée.

Vous êtes accompagné uniquement du co-parent (ou la personne de votre choix) et des sages-femmes qui vous ont suivi tout au long de votre grossesse, avec qui vous avez tissé une relation de confiance. Il n’y a pas des personnes inconnues qui peuvent rentrer dans la pièce, des portes qui s’ouvrent et se ferment, etc.

Choix de sa position d’accouchement

Si la position en décubitus dorsal (allongée sur le dos) est encore la norme en Suisse, elle est loin d’être la plus adaptée pour un accouchement physiologique.

Traditionnellement, que ce soit dans d’autres sociétés ou en Europe, les positions verticales étaient la norme jusqu’au XVIIe siècle. Debout, accroupie, sur une chaise, à 4 pattes… ces positions profitent de la gravité et aident à ce que la pression du bébé se dirige vers le vagin. Il est donc plus facile d’éviter les déchirures et les épisiotomies.

En outre, en restant libre de vos mouvements, les os du bassin peuvent faire les mouvements nécessaires sans contraintes, puisque le sacrum n’est pas bloqué en appui sur une surface dure. Ceci favorise l’ouverture des différents détroits du bassin et donc la progression du bébé. En général, une femme qui écoute son corps va se positionner de manière instinctive dans la position idéale pour mettre son enfant au monde.

Lors d’un l’accouchement à domicile ou en maison de naissance, vous n’avez pas de directives imposées, la sage-femme s’adapte à vous et non le contraire. Elle vous guidera, pourra vous proposer des accessoires tels que des coussins, un ballon, une écharpe suspendue ou encore une chaise d’accouchement Maya.

Vous pouvez aussi choisir d’accoucher dans l’eau grâce à une baignoire d’accouchement spécifique.

Un suivi holistique par une même sage-femme

En choisissant une sage-femme pour votre suivi de grossesse (ou une équipe de sages-femmes dans le cadre d’une maison de naissance), vous bénéficiez d’un accompagnement holistique. La sage-femme tient compte de votre état global et vous propose un suivi unique et personnalisé. Vous bénéficiez ainsi de conseils sur l’activité physique, l’alimentation ou encore l’utilisation des plantes pour soulager certains maux. Certaines sages-femmes pratiquent également des thérapies alternatives telle que l’acupuncture ou les massages.       .

Ce suivi vous aide à arriver à l’accouchement dans les meilleures conditions et favorise un déroulement physiologique et sans complications de la naissance.

En outre, des études ont démontré que la présence en continu d’une même sage-femme lors de l’accouchement, améliorait significativement le déroulement de celui-ci, réduisait la durée du travail et diminuait le besoin d’une aide instrumentale.

Des bénéfices pour le bébé

Et le bébé dans tout ça ? Il profite lui aussi de l’environnement doux et chaleureux d’un accouchement à domicile ou en maison de naissance. Il n’est pas séparé de la maman ni soumis à des soins invasifs. Sans stress ni traumatisme, il s’adapte en douceur à sa nouvelle vie. Le contact en peau à peau immédiat favorise la respiration, la régulation thermique, le lien d’attachement ainsi que la mise en place de l’allaitement.

Il pourra aussi bénéficier d’un clampage tardif du cordon ombilical. Cette pratique, recommandée par l’OMS, permet d’accroître de plus de 50 % les réserves en fer chez les bébés nés à terme.

Un début serein du post-accouchement

Si vous accouchez à domicile, votre partenaire est présent à tout moment pour commencer une vie de famille en se sentant pleinement intégré. Il en va de même pour la fratrie, qui sera impliquée dès les premiers instants. Vous pourrez continuer à dormir dans votre lit, vous nourrir à votre convenance et garder vos repères.

En maison de naissance, vous séjournez environ 2 jours dans un environnement bienveillant, dans lequel votre conjoint trouvera aussi sa place et les sages-femmes prendront soin de vous. Ce sera l’occasion de répondre aux différentes questions que vous pouvez vous poser dans votre nouvelle vie de maman.

Un couple se prépare pour une naissance à domicile

Comment préparer un accouchement à domicile ou en maison de naissance ?

Si votre souhait est de donner naissance en dehors du milieu hospitalier, vous devez prendre contact avec une sage-femme qui pratique les accouchements à domicile ou avec une maison de naissance de votre canton.

Préparation et déroulement d’une naissance à domicile

Après votre premier rendez-vous avec le gynécologue ou le médecin généraliste pour confirmer que vous êtes en bonne santé, vous pouvez commencer le suivi de grossesse avec la sage-femme que vous avez choisie. Sept consultations de grossesse, plus 2 échographies (voir 3 selon les souhaits de la sage-femme) sont prévues. La sage-femme réalise également les contrôles cliniques et sanguins nécessaires. 

Accoucher à domicile requiert une bonne préparation et l’instauration d’une relation de confiance entre le couple et leur sage-femme. Pour cela, vous allez beaucoup dialoguer ainsi qu’exprimer vos souhaits, vos attentes, et élaborer un plan de naissance. La sage-femme répondra à toutes vos questions et vous expliquera sa façon de travailler. Vous rencontrerez aussi la deuxième sage-femme qui sera présente le jour de l’accouchement.

Vers la 36e semaine, la sage-femme se rend à votre domicile afin de parler des derniers détails concernant l’organisation de l’accouchement. Dans quelle pièce pensez-vous vous installer pour la naissance de votre bébé, à quel endroit installer la baignoire d’accouchement si vous souhaitez accoucher dans l’eau, la distance à parcourir jusqu’à l’hôpital le plus proche, en cas de besoin de transfert, etc. Vous prendrez également contact avec un pédiatre de votre choix, qui réalisera à domicile, le 1er contrôle de santé de votre bébé.

Le jour de la naissance, lorsque les contractions s’intensifient, votre sage-femme vient à votre domicile et reste auprès de vous pendant tout le processus (accouchement, naissance du placenta…). Après la naissance, votre bébé restera avec vous en peau à peau. La sage-femme vous aidera ai besoin, pour la première mise au sein et vous recevez les soins nécessaires du post-partum immédiat.

Les jours suivants, votre sage-femme vous rend visite afin de s’assurer que les suites de couches se passent bien et que l’allaitement se met en place correctement.

Préparation et déroulement d’un accouchement en maison de naissance

Les accouchements en maison de naissance offrent un cadre chaleureux et intime. Dès le début de votre grossesse, vous pouvez effectuer votre suivi dans la maison de naissance que vous avez choisie. Vous vous familiarisez avec l’environnement dans lequel vous accoucherez et vous élaborez votre plan de naissance.

Tout comme pour l’accouchement à domicile, les sages-femmes réalisent les consultations mensuelles, les contrôles cliniques et sanguins nécessaires et collaborent avec les centres échographiques ou les gynécologues pour la réalisation des échographies.

En général, les maisons de naissance mettent en place un système de rotation des sages-femmes. Afin de connaître toute l’équipe et de se sentir en confiance, elles organisent régulièrement des réunions avec les futurs parents.

Le jour J, quand les contactions sont rapprochées, vous vous rendez à la maison de naissance où vous serez prise en charge par une sage-femme (qui sera rejointe par une deuxième).

La sage-femme reste discrète et attentive tout au long du travail, laissant une place prépondérante au co-parent. Elle vous apporte son soutien dans la gestion de la douleur, vous rassure et vous encourage dans vos capacités.

Après l’accouchement, vous et votre bébé recevez tous les soins nécessaires. Vous êtes placés en peau à peau, et les sages-femmes s’assurent du bon déroulement de la première mise au sein.

Les jours suivant l’accouchement, vous bénéficiez de tous les soins nécessaires du post-partum.

Quels sont les risques pour un accouchement à domicile ou en maison de naissance ?

Une des préoccupations majeures des femmes et de leur entourage concernant l’accouchement en dehors du milieu hospitalier est la question de la sécurité pour la maman ainsi que pour le bébé. Cela est tout à fait légitime. Heureusement, il existe de plus en plus d’études et de données sur le sujet.

Études scientifiques internationales

Le British Medical Journal a publié une étude en 2011 qui analysait le déroulement de      64 000 naissances à la maternité, à domicile et en maison de naissance. Cette étude conclut que les femmes qui accouchent à domicile subissent moins d’interventions que celles qui accouchent à l’hôpital.

En 2015, une autre étude a démontré qu’il existait un taux plus faible de césariennes, d’épisiotomies, de péridurales, de ventouses et de forceps lors des accouchements à domicile. Celui-ci n’augmente pas le risque de complications maternelles ou néonatales.

Au Canada, les chercheurs de l’université McMaster ont mené une méta-analyse portant sur 500 000 naissances. Ils ont passé en revue les résultats de 21 études sur les accouchements à domicile depuis les années 90 en Suède, Nouvelle-Zélande, Angleterre, Pays-Bas, Japon, Australie, Canada et États-Unis. Ces études avaient évalué le risque de mortalité pendant l’accouchement ou durant le premier mois de vie du bébé, comparant les naissances à domicile et à l’hôpital. Les résultats ont clairement démontré que les accouchements à domicile sont aussi sûrs que les accouchements à l’hôpital.

Données françaises sur l’accouchement à domicile

En France, l’Association Professionnelle de l’accouchement accompagné à domicile (APAAD), association qui vise à réunir les sages-femmes de France exerçant cette pratique, a réalisé un formidable travail de recueil de données entre 2018 et 2023.

Ce recueil de données épidémiologiques sur 5 ans comporte 7 082 dossiers en vue d’un accouchement à domicile. Parmi eux, 5 962 ont abouti à une naissance effective à domicile dont 778 ont donné lieu à un transfert per partum (avant la naissance du bébé) et 212 à un transfert post-partum.

Voyons un bilan de chiffres concernant ces données :

💡 Chiffres concernant les mamans :

  • 0,3 % d’épisiotomie (vs 8,3 % à l’hôpital)
  • 1,6 % d’hémorragie post-partum sévère (vs 3 % à l’hôpital)
  • 0,3 % césarienne (vs 21,4 % à l’hôpital)
  • 3,5 % ont besoin d’un soulagement médicamenteux de la douleur

💡 Chiffres concernant les bébés :

  • 99,8 % des enfants naissent vivants (vs 95,9 % à l’hôpital)
  • Mortalité néonatale de 2/1000 (équivalent à l’hôpital)

💡 Chiffres concernant les transferts à l’hôpital :

  • 1,5 femme ou bébé sur 10 nécessitent un transfert per partum
  • Moins de 3 % sont urgents
  • L’essentiel se fait en véhicule personnel sauf en post-partum immédiat

Interprétation des données et réactions

Que nous montrent ces chiffres ? Que les accouchements à domicile ou en maison de naissance pour les femmes présentant un bas risque obstétrical, ne comportent pas plus de risques que les accouchements en milieu hospitalier, tant que l’accouchement est encadré par un professionnel de santé formé aux spécificités de cette pratique. Le professionnel doit, bien entendu, disposer du matériel permettant une intervention d’urgence et s’être assuré au préalable qu’un transfert peut être organisé si nécessaire dans les meilleures conditions de sécurité.

Malgré des données de plus en plus nombreuses dans le monde, force est de constater qu’encore aujourd’hui, les accouchements en dehors du milieu hospitalier peuvent susciter des réactions hostiles, que ce soit de la part du corps médical ou de l’entourage proche. Très souvent, cela est dû tout simplement à un manque de connaissances sur ce type d’accouchement.

Pour ne pas vous laisser affecter par cela, il est important d’effectuer un travail sur vos propres peurs et de cultiver la confiance : en votre propre corps, en votre capacité à enfanter, en votre conjoint et en la sage-femme qui vous accompagnera durant tout le processus.

Nous vous rappelons que les sages-femmes sont formées et aptes à suivre une grossesse, ainsi qu’à détecter des anomalies qui pourraient survenir lors de celle-ci ou lors du déroulement de l’accouchement. En cas de besoin, votre sage-femme sera à même de prendre la décision d’organiser un transfert à l’hôpital.

Il existe aussi des lectures sur le sujet qui vous aideront à mieux comprendre et appréhender le processus et le déroulement d’un accouchement à domicile.

Quelles sont les conditions pour un accouchement à domicile ou en maison de naissance ?

Pour prétendre à ce type d’accouchement, la maman et le bébé doivent être en bonne santé et la grossesse ne doit pas présenter de risques majeurs (grossesse à bas risque).

Parmi les situations dans lesquelles il ne sera pas possible d’accoucher à domicile ou en maison de naissance, nous pouvons citer :

✔  Les grossesses gémellaires ou multiples

✔ Les présentations en siège

✔ Un état d’anémie trop important. Cela peut varier, mais en général les sage-femmes n’accepteront pas d’accoucher les femmes enceintes avec un taux d’hémoglobine inférieur à 10 grammes par décilitre

✔ Les grossesses à haut risque : retard de croissance intra-utérin, prééclampsie, diabète insulino-dépendant, maladies auto-immunes…

✔ Des antécédents obstétricaux compliqués : les femmes ayant des antécédents de complications graves lors de grossesses précédentes pourraient être orientées vers un accouchement à l’hôpital. Mais ceci sera déterminé au cas par cas

Il vous faudra également signer un consentement éclairé qui montre que vous comprenez les avantages et les risques de ce type d’accouchement.

En conclusion, opter pour un accouchement à domicile ou en maison de naissance, c’est faire le choix d’une naissance plus naturelle, plus libre et plus douce. Tant que tous les critères sont respectés, ce type de naissance ne présente pas plus de risques qu’un accouchement en milieu hospitalier. Que vous choisissiez un accouchement à domicile ou en maison de naissance, vous serez soutenue et accompagnée par des professionnelles compétentes et bienveillantes, pour lesquelles votre sérénité et votre sécurité sont primordiales.

Références :

Midwife-led continuity models versus other models of care for childbearing women. Cochrane Database Syst Rev. 2016

https://apaad.fr

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2589537019301191

https://www.bmj.com/content/343/bmj.d7400

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4399594

https://flamingo-mango-cz6j.squarespace.com/blog

https://www.magicmaman.com/et-si-accoucher-a-domicile-etait-au-moins-aussi-sur-qu-a-l-hopital,3655184.asp

https://motherstories.ch/accouchement-a-domicile-maison-de-naissance

Midwifery series, The Lancet, 23 juin 2014.

Références bibliographiques :

  • Le bébé est un mammifère. Michel Odent
  • J’accouche bientôt, que faire de la douleur ? Maïtie Trélaün
  • Le guide de la naissance naturelle. Ina May Gaskin
  • La confiance, une clé pour la naissance. Sarah Mc Mullin
  • Journal d’une sage-femme nature. Hélène Goninet


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